1970 est une décennie marquée par des revendications de libertés à travers les États-Unis : les communauté afro-américaine obtiennent un reconnaissance de la discrimitation qu’ils subissent. Une grande majorité des américains refuse l’implication du pays dans la guerre du Vietnam et même au Québec, c’est l’année d’action forte pour la Libération du Québec face au Royaume Uni.

Dès 1950, les afro-américains exportent le moderne Jazz dans le monde entier, de là émerge la danse Juba, connue à l'origine sous le nom de Pattin'Juba (Pattin cela veut dire frapper). C’est un style de danse afro-américain qui consiste à piétiner et à tapoter les bras, les jambes, la poitrine et les joues. Elle s’exécute en cercle, en rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, souvent avec une jambe levée. Cette exécution en cercle traduit l’élément symbolique du rassemblement et dans ce contexte de l’opposition. C’est cette forme qui va perdurer tout au long de l’histoire de la danse afro-américaine notamment dans le hip-hop et le rap. La forme des Battle entre les crews en rond en est la descendante dès les années 1970.

Dans ces pratiques, autant le corps collectif que le corps individuel a sa place. La ronde commune supporte le danseur-se solo au milieu.